Adrien Guillonnet revient sur son Tour de Thaïlande, 2ème partie : la course

Adrien Guillonnet revient sur son Tour de Thaïlande, 2ème partie : la course

Adrien Guillonnet revient sur son Tour de Thaïlande, 2ème partie : la course

1ère étape : Phitsanulok – Uttaradit - 166km - 170m d+

Étape toute plate, sans aucun relief, avec un petit vent globalement favorable. Le parcours est constitué de grandes routes et même très grandes routes au début, avec des lignes droites interminables et des paysages très monotones. Au vue de ma fatigue, de la chaleur, de l’étape destinée aux sprinteurs et dans le but de garder des forces pour l’étape reine qui s’annonce deux jours plus tard, je décide de rester en retrait. Je reste vigilant aux nombreux mouvements de course au départ, pour ne pas qu’une grosse échappée qui pourrait être dangereuse pour le classement général parte sans coureur de l’équipe. Finalement quelques coureurs prennent le large et les équipes de sprinteurs prennent le contrôle du peloton. S’en suit une longue étape pour moi, à attendre le dénouement en ayant de plus en plus chaud, en évitant les quelques chutes qui se produisent lorsque que le peloton roule en file indienne à vive allure avec un petit vent de côté, puis celles des tout derniers kilomètres. Malgré un groupe conséquent qui se détache à une dizaine de kilomètres de l’arrivée, le sprint est massif et remporté par Giovanni Lonardi. Florian Hudry qui avait déjà couru là l’an passé m’avait prévenu, je n’ai donc pas été surpris de voir deux camions de pompiers arroser les coureurs après le passage sur la ligne. Un peu d’eau fraîche qui peut être très bienvenue !

2ème étape : Uttaradit – Nan - 181km - 1000m d+

Une nouvelle étape essentiellement plate pour relier Uttaradit à Nan, au pied des montagnes du nord-est. Le départ effectué sur une 2x2 voies voit quand même un premier GPM pas si facile au bout d’une vingtaine de kilomètres. L’occasion de constater que l’allure y est plutôt soutenue et surtout que je ne suis pas très bien dedans. C’est juste après que l’échappée se forme, après avoir été une nouvelle fois vigilant qu’un gros groupe ne se détache pas. Les équipes de sprinteurs reprennent la main et c’est encore une longue journée à passer pour moi, toujours sous la chaleur. Les sensations ne sont pas du tout extra et je suis pressé d’en finir. Cela tombe bien, le peloton a laissé 7’ d’avance aux échappées et doit donc rouler tambour battant dans les dernières dizaines de kilomètres pour reprendre tout le monde avant la ligne d’arrivée. Ce qui est chose faite dans les tout derniers kilomètres et le sprint massif voit Sang-Hoon Park s’imposer. D’un point de vue général pour l’équipe pas grand-chose à signaler. Pour certains nous attendons l’étape décisive du lendemain et nous ne possédons pas de sprinteur capable de bien figurer sur une arrivée massive. Mais avant cette étape de montagne, la piscine de l’hôtel qui se trouve sur le chemin de la chambre permet de me rafraîchir et de redescendre en température.

3ème étape : Nan – Nan - 196km - 3800m de d+

Nous voici donc à l’étape reine de cette course. Elle présente un profil plutôt plat dans les 60 premiers kilomètres et totalement plat dans les 20 derniers. L’essentiel du dénivelé se fait donc en l’espace de 110 kilomètres. Dès le départ réel plusieurs coureurs attaquent et c’est déjà la bonne échappée. L’équipe Vino Motors, piégée, assure alors le tempo jusqu’au pied du premier col et limite l’écart à 2 ou 3 minutes. Jusque-là cela ne se passe pas trop difficilement pour moi. Il ne fait pas encore trop chaud, je ne me sens pas trop mal. Les premières pentes se dressent devant nous, plus raides que ce que laissait penser le pourcentage moyen. C’est plus une succession de bonnes rampes et de passages beaucoup moins raides, plats voire descendant. Personne ne prend vraiment le contrôle du peloton, mais l’allure est assez soutenue provoquant rapidement un bon écrémage. Mon coéquipier Pablo Torres profite d’un passage moins difficile pour prendre de l’avance dès le pied et creuse un écart intéressant.

Petit à petit, je sens tout de même que j’ai de plus en plus chaud, je me demande si l’air n’est pas très humide et je n’arrive pas à savoir si je suis bien ou non, si je suis à bloc ou si j’ai de la réserve. Le haut de l’ascension m’apporte vite des réponses : je constate que je peux répondre très difficilement à une accélération. Je parviens à recoller avant une petite descente, mais la remontée qui mène aux trois derniers kilomètres du col m’est fatale lorsque cela accélère à nouveau. Je ne me sens vraiment pas très bien, sensation difficile à décrire, mais ce qui est sûr c’est que j’ai chaud et ce n’est pas la grande forme. Une petite descente s’offre ensuite à nouveau à nous avant d’attaquer un autre col, la continuité du précédent en fait, toujours avec de bons pourcentages. Là ça va encore moins bien, je dis à mon coéquipier Samu Ponce qui s’était fait distancer en même temps que moi de ne pas m’attendre. Peu après j’aperçois un virage à l’ombre, je m’y arrête et je profite d’une barrière de sécurité pour m’asseoir. Je prends le temps de souffler pendant une ou deux minutes, de boire encore un peu, de manger une banane, de redescendre un peu en température. Puis j’enfourche à nouveau ma bicyclette. Pendant ce temps, seuls deux coureurs m’ont doublé. Je double à mon tour un coureur de Vino Motors allongé à l’ombre sur la route. Je continue mon chemin au ralenti jusqu’au sommet. Je fais le plein d’eau fraîche auprès de mon directeur sportif qui s’est arrêté. Et je me rends compte qu’il reste encore 110 kilomètres à parcourir, que je suis tout seul, cramé et que même si je suis au point culminant de la journée et que les gros cols sont passés, le reste de l’étape semble très casse-patte. Je fais la descente sans prendre de risques, j’essaye de jeter un œil au paysage comme durant la montée, histoire de ramener un peu de positif dans cette étape. Mais même là c’est une déception. D’une part la nébulosité est élevée, mélange de pollution et d’air chargé en humidité je pense. D’autre part vu le climat, il s’agit bien évidemment de montagnes tropicales, un peu comme au Rwanda. On est loin de l’ambiance des montagnes européennes que je préfère, avec les forêts de conifères puis les sommets dégarnis entre pâturages et parois rocheuses. Du coup je ne m’attarde pas plus et je continue mon chemin jusqu’en bas de la descente qui marque également le pied de cette partie casse-patte.

Reviennent alors de l’arrière deux coureurs de Vino Motors auxquels je prends le sillage. Ils imposent un bon rythme et même si j’ai retrouvé quelques forces et des sensations un peu meilleures, je ne peux pas trop les relayer. De toute manière les relais ne sont pas forcément utiles. Car je découvre que cette partie que je présumais casse-patte sur le profil est en réalité un enchaînement pendant 50 kilomètres de pentes montantes et descendantes régulièrement comprises entre 10 et 15%, sur une route large et en plein Soleil. Petit à petit, mes sensations se dégradent à nouveau. J’ai de plus en plus chaud, heureusement le directeur sportif des Kazakhs nous suit et peut me ravitailler plusieurs fois en eau bien fraîche. Sans cela, impossible de continuer. Déjà que là l’étape se transforme en calvaire pour moi, je m’accroche aux deux coureurs pour essayer de garder un cap mental, mais chaque montée en force sur le 39x28 et sous la chaleur est compliquée (euphémisme). J’ai plus d’une fois envie de m’arrêter là, l’étape semble interminable, je n’en peux plus et je ne sais même pas pourquoi je continue à me battre avec mon vélo. Les étapes restantes seront à nouveau essentiellement plates, et puis de toute manière difficile d’envisager quelque chose vu mon état. Je me raccroche notamment au fait que Pablo Torres semblait très bien la dernière fois que je l’ai vu. Bon cela fait une éternité maintenant, certes, mais vu sa prestation dans le premier col où il a pris largement le large sur le peloton, je l’imagine tout à fait en très bonne position. Je me dis donc que lui où même Florian Hudry qui semblait bien également pourrait avoir besoin de mon aide les prochains jours.

Nous rattrapons quelques coureurs éparpillés, ce qui apporte un léger réconfort en se disant que nous ne sommes pas seuls et pas seuls en grosse difficulté au milieu de cette étape interminable. Au profit d’une portion plus roulante, les coureurs de Vino Motors demandent logiquement un peu d’aide. Je passe mon relai et c’est alors que des crampes surgissent. Impossible de les faire passer, je dois donc laisser filer le petit groupe et m’arrêter sur le bord de la route. Je repars ensuite, doublant un coureur à l’arrêt total. Je ne suis pas beaucoup plus rapide dans cette dernière montée du jour à gravir, mais avec encore et toujours des pourcentages à deux chiffres sur une route large et ensoleillée. Je suis vraiment à bout, je m’accorde donc une nouvelle pause pour m’allonger dans l’herbe avant de parvenir en haut. Jamais deux sans trois, je ne m’étais jamais arrêté lors d’une course auparavant, autant faire les choses de manière nette et précise quand on les fait.

J’effectue la descente, je m’imagine de plus en plus dans la piscine de l’hôtel, rafraîchi, paisiblement. Mais cette idée assez tenace depuis un bon bout de temps est mise à mal quand je m’aperçois que les 20 kilomètres de plat restant signifient qu’il reste encore plus de 30 minutes à parcourir avant la délivrance. Je décide donc de me caler sur un tempo modéré, afin de rallier l’arrivée au plus vite tout en tenant compte de mes faibles capacités du moment et en évitant la surchauffe. Accessoirement je veux aussi m’assurer d’être dans les délais. Je n’ai aucune idée de l’écart avec la tête de course, mais depuis que je me suis fait distancer par le peloton, moins de 5 coureurs m’ont doublé. Et j’estime à une trentaine les coureurs encore présents dans le peloton à ce moment, en plus des échappées du kilomètre zéro. Donc je me dis qu’il est quand même peu probable que je ne puisse pas repartir le lendemain, mais je me méfie malgré tout.

Le directeur sportif de Vino Motors arrêté sur le bord de la route me tend au loin un bidon frais sans que je demande quoi que ce soit. Je le prends volontiers et le remercie une nouvelle fois. La ligne se rapproche de plus en plus et je rattrape un coureur dans le final. Je coupe la ligne, je file poser mon vélo et m’asseoir devant l’hôtel avec le staff de l’équipe. J’essaye de me rafraîchir et de redescendre en intensité. Mais finalement c’est pire, je me sens de plus en plus mal, et encore plus quand je me relève. Une nouvelle épreuve se présente à moi pour parcourir la centaine de mètres qui me séparent du hall, puis de la piscine. Usain Bolt peut rester serein. J’arrive finalement péniblement à rejoindre le bassin pour y rester une demi-heure, le temps de retrouver de meilleures sensations, de me refroidir, de me relaxer et de tomber dans un état de semi-somnolence.

J’apprends ensuite que Ryan Cavanagh, le vainqueur issu de l’échappée du départ, a effectué toute l’étape en solitaire depuis le premier col, et qu’il gagne avec cinq minutes d’avance sur un groupe auquel appartenait Pablo Torres avant de chuter avec d’autres dans une descente détrempée. Je m’interroge alors, n’étais-je plus du tout lucide sur mon vélo au point de ne pas voir une route mouillée ? En fait non, en étant passé un peu moins d’une trentaine de minutes après les hommes de tête dans la dernière descente, la route avait eu le temps de sécher (très rapidement quand même) au point de ne laisser quasi aucune trace. Dommage pour Pablo car cette chute ne lui permet pas de conclure sa très belle étape et le classement général de bien bonne manière. De mon côté je termine donc 37e à 35 minutes, dans le premier tiers du classement donc, en 6h20. Le dernier terminant à près d’1h30. Finalement cette étape reine ne m’aura pas vraiment apporté de satisfaction et encore moins une performance intéressante, si ce n’est celle de connaître ma plus dure journée sur le vélo et d’être allé au bout de moi pour la terminer.

L’objectif final du jour

4e étape : Nan – Phayao - 144km - 1900m d+

Beaucoup moins exigeante que celle de la veille, mais pas toute plate pour autant, cette étape s’annonce favorable à une échappée avec une première partie présentant quelques reliefs pas évidents à négocier. Cependant la dernière heure toute plate est à l’avantage des équipes de sprinteurs. Le début d’étape est une nouvelle fois rapide pour former l’échappée. Celle-ci se crée en deux temps lors de la première montée. Florian Hudry en fait partie. De mon côté j’ai bien tenté d’aller dans quelques coups, mais j’ai encore des traces bien présentes de l’étape de la veille. Et puis la chaleur se fait vite encore sentir, donc à part subir et encore subir, en essayant d’éviter la surchauffe et en attendant impatiemment que l’étape se termine, je ne peux pas faire grand-chose. L’échappée prend quelques minutes d’avance qui ne sont pas de trop avant le final car les équipes de sprinteurs roulent très fortement la dernière heure. Mais elles ne parviennent pas à réduire totalement l’écart, ce qui permet à Maral-Erdene Batmunkh de l’emporter et à Florian Hudry de prendre une belle 5e place.

J’avais vu que l’étape nous amène à Phayao, ville connue pour son lac. Mais finalement là encore c’est une petite déception, la nébulosité est très importante et le cadre n’est pas si sympathique que ce que je pouvais penser.

Du fait de la forte chaleur, toutes les étapes se déroulent le matin avec un départ à 9h. Ce qui laisse les après-midi libres lorsqu’on ne traîne pas trop sur le vélo. Comme les repas ne sont pas fournis après la course, c’est l’occasion de faire un petit tour en ville pour chercher de quoi manger, tout en visitant un petit peu et pour constater qu’il n’y a pas tant de choses intéressantes à voir en fait. Par contre on trouve de nombreux petits vendeurs de fruits, ce qui permet de lier l’utile, l’agréable et la découverte. En effet je connaissais ananas, pastèque et mangue. Mais j’ai pu m’initier à différentes sortes de mangues, à la noix de coco le premier jour, à la papaye, au durian (mais inséré dans des biscuits, le goût et l’odeur sont particuliers au point de rencontrer régulièrement dans les hôtels des pancartes interdisant sa présence) et à la mangoustine (un fruit doux et appréciable très répandu dans cette partie de l’Asie visiblement, à tel point que notre masseur indonésien était totalement incrédule quand je lui ai dit que je découvrais ce fruit).
Si on retrouve des fruits communs au Rwanda comme l’ananas et la pastèque, en revanche les sacs sont bien différents : au Rwanda les sacs plastiques non-recyclables sont interdits par la loi ; en Thaïlande ils sont distribués à profusion. Chaque achat est synonyme de sac plastique. Tandis que le recyclage ne semble pas développé, je ne pense pas avoir rencontré une seule poubelle différenciée pour le tri sélectif.

5e étape : Phayao – Lampang - 161km - 1300m d+

Cette étape s’annonce une nouvelle fois destinée aux sprinteurs. Une petite ascension roulante se dresse au bout de quelques kilomètres, mais le reste de l’étape est plate, avec de surcroît un vent légèrement défavorable. L’étape débute par de nombreuses attaques une fois encore. Je suis plus actif que les jours passés, j’essaye d’être bien présent d’autant plus que Pablo semble bien motivé à prendre l’échappée et que je semble être le seul susceptible de l’aider. Nous arrivons groupé au pied de l’ascension, un coureur attaque et Florian part à sa poursuite, mais coince de manière logique suite à son échappée de la veille. Pablo tente alors de contrer, mais la bataille pour les points du GPM le condamne. Je tente à mon tour après le sommet, je parviens à prendre un peu d’avance avec deux autres coureurs. Puis dans la descente je vois débarquer le leader du classement par points et le leader du classement général. Cela affole légitimement le peloton et tout rentre dans l’ordre. S’en suivent de nombreuses autres attaques, avec Pablo bien actifs. Cela roule fort, le terrain n’est pas totalement plat non plus et l’échappée finit par partir quand tout le monde a besoin de souffler. Moi le premier. Autant j’ai pu être un peu plus présent que les jours précédents en début de course, autant mon corps et mes jambes me rappellent maintenant fortement à l’ordre. Le reste de l’étape est moins intense, ce qui n’est pas pour me déplaire avec la chaleur qui m’envahit une fois encore. Mais trop peu intense : le peloton laisse trop de marge aux échappés qui vont finalement se disputer la victoire avec quelques secondes d’avance sur les sprinteurs. Les audacieux sont récompensés, tant mieux pour les Thaïlandais qui repartent avec une victoire sur leurs terres par l’intermédiaire de Sarawut Sirironnachai. Dommage pour l’équipe et surtout Pablo qui était de nombreux coups et qui n’a pas eu de réussite pour se glisser dans la bonne échappée.

6e étape : Lampang – Chiang Mai - 114km - 500m d+

Cette dernière étape essentiellement plate permet de rallier Chiang Mai, la deuxième ville du pays. Ville très polluée, comme une bonne partie des régions que nous avons traversées visiblement. L’occasion de participer une dernière fois au rituel du départ. En effet dès 8h débute une cérémonie de présentation qui réunit tous les coureurs. Il s’agit d’écouter solennellement l’hymne officiel, puis d’effectuer une révérence aux portraits des deux autels en l’honneur de la princesse Maha Chakri Sirindhorn qui donne son nom à l’épreuve, avant de signer le tableau des partants.

A nouveau le départ est rapide et rythmé par de nombreuses attaques. Personne n’arrive à prendre vraiment du champ. Je mets mon grain de sel en tentant de partir dans la seule petite difficulté du jour, j’effectue quelques petites minutes en tête avec un coureur chinois, mais je rentre dans le rang également. Finalement l’échappée finit par partir plus loin. Cela a au moins l’avantage de parcourir cette étape une fois encore à bonne vitesse et vu le kilométrage limité d’en finir rapidement et avant que la chaleur ne soit trop présente. Cette fois-ci les équipes de sprinteurs sont prudentes et ne veulent pas se faire piéger une nouvelle fois. C’est donc un sprint massif et la victoire de Martin Laas qui conclut ce Tour de Thaïlande remporté par Ryan Cavanagh.

En repartant le lendemain pour Bangkok et le surlendemain pour l’Europe, cela a été l’occasion de visiter un peu la ville dans le reste de la journée et d’effectuer une petite sortie dans les environs le lendemain. Nous avons évité de grimper la montagne qui se dresse de suite à l’ouest de la ville (et que l’on aperçoit quasi pas, pollution oblige) et nous sommes tombés sur une infrastructure cyclable bienvenue pour quitter la ville en-dehors d’une grosse voie de circulation. Je ne m’y attendais pas forcément, mais c’est vrai que Chiang Mai est une ville où l’on trouve de nombreux sportifs cyclistes il me semble. Il y a en tout cas plus de diversité pour rouler que du côté de Phitsanulok.

Contrairement au Tour du Rwanda, cette course n’aura donc pas été une satisfaction personnelle et collective. D’un point de vue sportif, avec la fatigue accumulée avant le voyage, pendant le voyage et pendant la course, les décalages horaire et climatique, j'ai clairement été mauvais et inexistant. Ce n’était vraiment pas une sinécure, j’ai surtout traîné ma misère. Mais cela fait partie des expériences à vivre finalement, même si ce n’est pas la plus plaisante. Le point positif est principalement culturel, avec la chance d’avoir pu découvrir une partie d’un pays, ce qui n’est tout de même pas négligeable.

Par Adrien Guillonnet

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