[Carnet de Route] Avec Florian Hudry lors du Tour de Hokkaido (ep3)

[Carnet de Route] Avec Florian Hudry lors du Tour de Hokkaido (ep3)

Comme c'est le cas depuis le départ de la course, Florian Hudry s'est confié à nous après la troisième étape du Tour de Hokkaido. Pour Velo-Club, le jeune coureur français a dressé le bilan de sa journée, ainsi que de sa course, tout en évoquant également sa fin de saison.

 

Comment s'est déroulée ton étape ?

C'était une étape très courte (76km), c'est donc parti très vite. Il y avait un gpm au km 26 puis l'arrivée au sommet du mont Hakodate 3,5km à 6%. Malgré les nombreuses tentatives d'attaques, aucune échappée n'a pris plus de 20 secondes d'avance et c'est arrivé au pied de l'ultime ascension groupé.

Comment as tu vécu cette ultime ascension, est-ce que le placement a été primordial? Etais-tu bien positionné au pied?

Les 10 kilomètres avant le pied de l'ascension ont été une course de placement comme si ça allait arriver au sprint massif... Mes coéquipiers ont effectué un très gros travail puisque j'ai attaqué la montée en 5ème position juste derrière le train de Vini Fantini. Je suis resté là jusqu'à 1km 500 du sommet puis les attaques ont commencé à voler de toutes parts avec les espagnols de Ukyo, Kinan... Je n'ai pas pu suivre le rythme imposé. Je savais que j'étais encore un peu juste physiquement pour jouer les premiers rôles, donc j'ai géré mon effort et viens prendre la 17e place à 47 seconde du vainqueur.

Tu termines également 19ème du classement général, soit dans le top 20, ce qui était ton objectif, quel bilan tires-tu de ces trois jours de course?

Oui c'était l'objectif de finir top 20 donc il a été atteint ce qui satisfaisant même si bien sûr on aimerait toujours faire mieux. Le bilan de ce tour de Hokkaido est très positif pour l'équipe car on a été présenté dans toutes les échappées. C'est la première année que l'équipe évolue à l'échelon continental, on commence à bien se faire connaître ce qui est très important pour les sponsors. Chacun a super bien fais son job, le staff à été parfait donc tout est positif.

Si la saison se termine en Europe, il y aura encore de belles courses en Asie d'ici la fin de l'année, quel sera ton programme pour les semaines à venir?

On a déjà beaucoup couru cette année donc nous avons donc décider de ne pas courir ni le tour d Iran ni les courses en Indonésie initialement prévu. Je serai les 2 prochains week-end sur les manches de Japon pro tour puis je rentrerai en France pour faire une petite coupure fin septembre. Mais je serai sur le tour du Rwanda en novembre donc la saison n'est pas totalement fini.

Ce sera ta 2ème participation au Tour du Rwanda, et vu d'Europe, tout le monde a été bluffé par l'ambiance autour de la course, comment as-tu vécu celle-ci de l'intérieur ?

Oui en effet se sera ma 2ème participation. Le vélo au Rwanda est le sport national, j'ai déjà fait pas mal de courses dans le monde, où même par exemple en Guadeloupe ou le public est déjà impressionnant, mais au Rwanda c'est une autre dimension ! Même au bord des routes du tour de France il n'y a pas autant de monde. Des fois ça fait presque même peur de voir tout ce monde tassé au bord de la route par rangées de 10 ou même sur les toits des maisons, dans les arbres... Impressionnant ! Le mur de Kigali était bien entendu bondé et les encouragements aident vraiment car c'est une monté en pavé très raide.

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